Suite à une période de doute, où tout semblait vain et superficiel, apparut ce sorcier étrange. Par un soir incongru de 3 pieds, la victime innocente rencontra cet être complexe qui la fit chavirer par une valse à trois temps. Un, deux, trois...Il y a un temps de trop. Tant pis, elle y croit, dur comme fer, elle fonce dans le tourment d'une passion à prime abord salutaire. Ils dansent. Ils dansent à en perdre la tête, tête qu'ils endormirent durant 4 pieds. Soudain la nymphe se réveilla, ébranlée par ce qu'elle découvrit alors : son présentiment au sujet de son aimé se révèlait de plus en plus pesant. En effet, le troisième temps se faisait lourd, lancinant et sournois. Un soir de juillet pourtant, le sorcier déposa un doux baiser sur les lèvres de notre héroïne tourmentée. Elle avait donc raison, il fallait y croire... Une semaine plus tard, l'imposteur la jette par la fenêtre. Ils décident cependant de ripailler le lendemain soir autour d'un bon feu et d'une bouteille de vin. Soirée pesante, douloureuse et dérangeante. Nos deux acolytes continuèrent leur cycle infernal et durant une semaine de chaleur, notre sorcier vint chez notre naïve squatter. Insomnie commune vécue séparément, quelque chose cloche. Ils remirent les pendules à l'heure de l'amitié pure et sincère afin de se libérer les épaules de ce poids insoutenable. Et pourtant, un lien platonique leur permettait-il les caresses du coucher et les bisous du lever...? Suite à cet épisode pathétique, les torturés ne se revirent pas un pieds durant. Puis, lorsque la douce sauvage décida d'annoncer à son bourreau qu'elle ne voulait plus jamais le revoir, il lui déclara sa flamme. Une belle jambe pour une écorchée vive en stand-by depuis six pieds! Notre couple mystique se forme et Juliet est comblée. Arrive les tourments, les prises de tête, les non-dits écrasant, les doutes, les manques et puis...la rupture. Aïe. Un commun accord stipule "-Je t'aime,-Moi aussi,- Mais c'est plus possible". Le troisième temps a fauché le désir du sorcier pour sa bien aimée qui souffrait de cette distance incomprise et nous voilà à la fin et au début de notre histoire : un mauvais remake d'un drame shakespearien.